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Enseignement français à l’étranger : les orientations du conseil interministériel 

Réuni le 3 juillet dernier, le conseil d’orientation interministériel de l’enseignement français à l’étranger a présenté le bilan de la mise en œuvre du plan de développement de l’enseignement français à l’étranger et a défini ses enjeux prioritaires pour les années à venir :  

Une préoccupation centrale : le bien-être des élèves 

Le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse a souhaité souligner les enjeux liés au bien-être des élèves. « Les critères de l’homologation des établissements d’enseignement français à l’étranger reflèteront ainsi davantage la politique menée au niveau national dans ce domaine » indique-t-il dans son communiqué.  

Chaque élève doit ainsi se sentir accueilli, encouragé dans ses efforts et ses réussites et préservé des discours dévalorisants, de toute forme de discrimination, de violence et de harcèlement. Sur ce point, le ministre a rappelé que « le programme de lutte contre le harcèlement pHARe commencera à se déployer dans le réseau à partir de la rentrée 2023« .  

Les titulaires détachés au cœur de la stratégie

Le ministre a également réaffirmé son engagement pour soutenir la croissance du réseau à travers le détachement de personnels titulaires de l’Éducation nationale. Un effort particulier sera fait concernant les personnels de direction, dont le rôle est essentiel dans le pilotage des anciens et nouveaux établissements.  

Les débats ont aussi mis l’accent sur l’amélioration des conditions de départ et de retour des personnels détachés, afin que leur expérience à l’étranger soit attractive et que les compétences acquises soient mieux reconnues. Le ministère indique notamment qu’il renforcera sa participation à la formation de tous les personnels dans le cadre des Instituts Régionaux de Formation. 

Ces orientations reposent sur une vaste consultation des acteurs du réseau lancée le 27 mars dernier par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, en partenariat avec l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) et le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Un questionnaire avait notamment permis de recueillir près de 18 000 réponses de 148 pays, tandis que 12 ateliers de réflexion avaient été menés avec les acteurs du réseau. 

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