Alors que les États-Unis durcissent leurs conditions d’immigration pour les travailleurs hautement qualifiés, la Chine choisit une stratégie inverse. Depuis ce mercredi 1er octobre, Pékin met en place un nouveau dispositif : le visa de type « K », spécialement conçu pour séduire les experts étrangers dans les domaines scientifiques et technologiques.
Ce programme vise à renforcer la main-d’œuvre qualifiée dans les secteurs industriels stratégiques. Les candidats éligibles sont les titulaires d’une licence ou d’un diplôme supérieur dans les disciplines scientifiques, technologiques, d’ingénierie ou de mathématiques (STEM). Ils devront, en outre, avoir été formés au sein d’universités ou d’instituts de recherche de renommée nationale ou internationale.
Le visa « K » se distingue par sa simplicité : les démarches administratives sont allégées et il n’exige pas la présentation d’un contrat de travail préalable, contrairement à la plupart des autres visas. Cette souplesse en fait un outil attractif pour de nombreux chercheurs et ingénieurs désireux de s’installer en Chine.
Cependant, un obstacle de taille demeure pour les nouveaux arrivants : la barrière linguistique. Les candidats ne maîtrisant pas le mandarin pourraient rencontrer des difficultés d’intégration, malgré les opportunités offertes par ce nouveau cadre.
Avec cette initiative, la Chine confirme son ambition de devenir une destination incontournable pour les talents scientifiques et technologiques, au moment même où d’autres grandes puissances ferment leurs portes.
Pour toute information ou projet d’installation en Chine du Sud, n’hésitez pas à contacter notre conseiller des Français ASFE, le Professeur David Bassir.