Les personnels français exerçant dans les établissements scolaires de Santiago et Concepción homologués par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) se voient attribuer, à leur arrivée sur le sol chilien, un passeport de service. Cependant, aujourd’hui, la réglementation locale ne permet plus à tous les conjoint(e)s de ces recrutés ayant ce type de passeport de travailler. Une grande majorité du personnel enseignant a été informée de cette interdiction de travail fin avril, soit bien après leur acceptation de prise de fonction. Ces restrictions vont très certainement entraîner des difficultés de recrutement pour les établissement d’enseignement français au Chili mais ont surtout pour conséquence directe de priver de nombreuses familles françaises du salaire d’un des conjoints dans un pays où le coût de la vie est de plus en plus onéreux. Malgré plusieurs échanges avec les responsables de l’AEFE et le service diplomatique, aucune solution concrète n’a pu être apportée. Jean-Pierre Bansard a demandé si des discussions avaient été entreprises avec les autorités diplomatiques chiliennes sur ce sujet. Il a souhaité savoir si un soutien de ces personnels détachés actuellement en poste et en difficulté financière était possible avant la rentrée prévue fin février. (voir la question ici)