Pour construire une bonne politique publique, il faut d’abord des chiffres. L’ampleur du phénomène des violences conjugales et intra-familiales à l’encontre des femmes françaises à l’étranger est difficile à appréhender. Si les consulats ainsi que le bureau de protection des mineurs et de la famille du MEAE sont informés de certaines situations, la remontée et centralisation des informations n’est pas systématique. Evelyne Renaud-Garabedian a demandé à ce que les consulats communiquent automatiquement les données relatives aux cas de violences vers le MEAE afin de permettre de recenser le nombre réel de femmes et de familles affectées (voir la question ici).