Chères élues, chers élus,
Une année scolaire vient de s’achever. Moins que jamais elle avait le goût des précédentes. D’abord parce qu’une institution a quasiment disparu : le rituel du baccalauréat a bien changé. A l’examen auquel tous les jeunes redoutaient d’échouer naguère s’est substitué une formule qui accorde davantage de place au contrôle continu. Disons-le, l’épreuve est beaucoup moins difficile et angoissante. Plus de 90 % des élèves de terminale obtiennent désormais le précieux sésame.
Ensuite parce que le coronavirus continue à faire des siennes. Il a gravement perturbé les études de nos enfants. Ces derniers ont dû, une bonne partie de l’année, suivre leurs enseignements à distance. On peut déjà en mesurer les conséquences aussi bien sur leurs connaissances que sur leur équilibre psychologique. Nombre de leurs projets ont été remis en question – voyages, échanges scolaires, compétitions sportives, visites culturelles – et on ne peut que le déplorer.
En France, comme partout dans le monde, l’heure est à l’anticipation pour éviter une quatrième vague pandémique. Il faut absolument s’en prémunir et ne pas répéter les comportements insouciants de l’été dernier. Pour des raisons sanitaires et économiques, mais également pour préserver le moral de la nation. Nous avons un avantage sérieux cette fois : le vaccin. Il est impératif que le plus grand nombre se fasse vacciner car c’est la seule arme qui puisse ralentir la circulation et la mutation du virus.
Il convient de raisonner sur ce terrain à l’échelle mondiale. Aussi longtemps que tous les pays de la planète n’auront pas un accès facilité aux vaccins, la menace sanitaire rôdera. D’où la nécessité d’une solidarité internationale qui n’est encore assez partagée. A l’Europe de montrer l’exemple dès cet été pour que la rentrée de septembre soit placée sous le signe de l’optimisme…
L’équipe de l’ASFE