La France réaffirme son engagement constant en faveur des droits des femmes et des filles.
À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, célébrée le 25 novembre 2025, la France rappelle son engagement résolu à lutter contre toutes les formes de violences fondées sur le genre, sur son territoire comme à l’international. Cette journée constitue un moment essentiel de mobilisation, de sensibilisation et d’action pour protéger les femmes et les filles et promouvoir leurs droits fondamentaux.
Un fléau mondial aux conséquences persistantes
Selon ONU-Femmes, une femme sur trois dans le monde déclare avoir subi, au cours de sa vie, des violences physiques ou sexuelles. Ces violences, qui touchent tous les contextes sociaux, culturels et géographiques, sont aggravées dans les situations de conflit, de crise humanitaire ou dans l’espace numérique, où le harcèlement et les campagnes de désinformation visent de manière disproportionnée les femmes et les jeunes filles.
Face à ces constats, la France réaffirme que la lutte contre les violences basées sur le genre constitue une priorité stratégique de sa politique intérieure et extérieure.
Un engagement diplomatique renforcé
La France poursuit la mise en œuvre d’une diplomatie féministe ambitieuse. Le 23 octobre 2025, lors de la 4ᵉ Conférence ministérielle des diplomaties féministes tenue à Paris, la France et trente États partenaires ont adopté une déclaration politique commune. Celle-ci vise à intensifier les efforts internationaux pour prévenir et combattre les violences faites aux femmes et aux filles, en particulier en contexte de conflit et dans les environnements numériques.
Par ailleurs, la France coopère étroitement avec ONU-Femmes et le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) pour soutenir des programmes d’assistance et de protection destinés aux femmes victimes de violences, et pour renforcer les mécanismes judiciaires luttant contre l’impunité des violences sexuelles en temps de guerre.
Soutien à la société civile et actions sur le terrain
À travers le Fonds de soutien aux organisations féministes, la France appuie le travail des actrices et acteurs de terrain. Le projet Feminist Opportunities Now accompagne aujourd’hui 180 associations dans le monde, œuvrant pour prévenir les violences, protéger les victimes et promouvoir l’égalité de genre. Le Laboratoire pour les droits des femmes en ligne, lancé en 2024, poursuit pour sa part le développement de projets visant à combattre les violences en ligne, notamment le cyberharcèlement, les attaques coordonnées et les violences numériques visant les femmes et les filles.
Un engagement normatif structurant
La France fait du renforcement du cadre juridique international un axe majeur de son action. Elle soutient activement l’universalisation de la Convention d’Istanbul, instrument de référence pour la prévention et la lutte contre les violences à l’égard des femmes et la violence domestique. La promotion de ce cadre normatif est au cœur des initiatives françaises dans les enceintes européennes et multilatérales.
Protection des Françaises à l’étranger
Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères renforce son action pour mieux accompagner les Françaises victimes de violences à l’étranger. Cet engagement se traduit par :
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le renforcement des dispositifs d’accueil et d’écoute dans les postes consulaires ;
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la formation de 200 agents consulaires d’ici 2026 pour améliorer la prise en charge des victimes ;
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la mise à disposition, via la convention conclue avec l’association Save You, d’une plateforme d’assistance et de soutien dédiée aux Françaises établies hors de France confrontées à des violences conjugales ou intrafamiliales.
Une mobilisation qui doit se poursuivre tout au long de l’année
La lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles nécessite une action déterminée, durable et coordonnée. Cette journée internationale constitue un moment fort, mais elle s’inscrit dans un engagement continu des pouvoirs publics, de la société civile, des organisations internationales et de l’ensemble des partenaires mobilisés. La diplomatie française continuera de porter cette priorité, en promouvant une approche globale fondée sur la prévention, la protection, la justice, l’autonomisation des femmes et l’égalité entre les femmes et les hommes.

