Les forêts hyrcaniennes, s’étendant sur plus de 800 km le long de la mer Caspienne, sont ravagées par des incendies d’une ampleur exceptionnelle. Considérées comme l’un des plus anciens massifs forestiers du monde, ces forêts abritent des milliers d’espèces uniques et constituent un corridor écologique vital pour la région. Baki Maneche, Conseiller des Français de l’étranger pour l’Iran, alerte sur l’ampleur du désastre et le silence international qui l’accompagne.
Un patrimoine naturel unique en danger
Les forêts hyrcaniennes sont âgées de 25 à 50 millions d’années et s’étendent sur l’Iran et l’Azerbaïdjan. Ce massif abrite une biodiversité exceptionnelle, avec des milliers d’espèces de plantes et d’animaux rares et endémiques. Selon Baki Maneche :
« Une catastrophe silencieuse est en cours. Ce n’est pas un simple bois : c’est un poumon écologique pour toute la région. »
Des incendies d’origine humaine et un contexte climatique critique
L’incendie actuel, qui a débuté mi-novembre, a été exacerbé par des facteurs humains et climatiques. Il survient alors que la région connaît l’une des plus importantes sécheresses de son histoire récente, fragilisant un écosystème déjà vulnérable.
Un silence international inquiétant
Malgré l’inscription de ces forêts au patrimoine mondial de l’UNESCO, la réaction internationale reste limitée. Baki Maneche souligne :
« On ne constate pas une émotion collective ni une prise de conscience à la hauteur du drame. Il s’agit de notre maison commune, et sa destruction concerne l’humanité entière. »
Une urgence écologique et humaine
Pour le Conseiller des Français de l’étranger, la protection des forêts hyrcaniennes doit devenir une priorité globale. Ces feux menacent un trésor naturel irremplaçable et ont des conséquences directes sur la biodiversité, le climat et les populations locales.
