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80 ans de la libération d’Auschwitz-Birkenau : se souvenir et ne jamais oublier

Lundi dernier, le 27 janvier 2025, nous commémorions la fin d’Auschwitz-Birkenau. La libération il y a 80 ans par les soviétiques de ce camp d’extermination a ouvert les yeux au monde entier sur l’ampleur des crimes commis pendant la Seconde Guerre mondiale. Auschwitz reste ainsi le symbole absolu de l’horreur nazie et du génocide des Juifs d’Europe.

Des dirigeants de plusieurs pays – dont la France – étaient présents en Pologne pour cette commémoration. Le contexte géopolitique actuel donne bien entendu à cet anniversaire un goût particulier. Le président russe n’a pas été convié. Le Premier ministre israélien était représenté par son ministre de l’Éducation.

Que faut-il retenir de ce triste anniversaire ? Tout d’abord que la mémoire vive de l’horreur nazie disparaîtra bientôt. Il y a cinq ans, ils étaient plus de 200 survivants présents lors des commémorations. Lundi, ils n’étaient plus qu’une cinquantaine, reflétant à la fois l’inexorable passage du temps, ainsi que le besoin de transmission générationnelle de cette mémoire, par tous les moyens.

Car loin d’être un « détail de l’histoire », la tentative d’extermination totale des Juifs, la folie meurtrière qui s’est emparée d’êtres ayant perdu toute humanité, ne peut en aucun cas être oubliée. Non seulement à cause de la persistance des discours négationnistes, mais aussi car il est crucial de rappeler que la Shoah n’est pas seulement un chapitre du passé : il s’agit d’un avertissement permanent. Se souvenir d’Auschwitz, c’est affirmer notre engagement pour la dignité humaine, la tolérance et la paix. Ne jamais oublier, c’est notre meilleure garantie pour refuser que l’histoire se répète.

L’équipe de l’ASFE

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