Nous voici déjà début septembre. Une rentrée qui, pour nous, est très douloureuse, puisqu’elle signifie commencer cette année sans le fondateur de l’ASFE, notre boussole, Jean-Pierre Bansard.
Nous tenons tout d’abord à remercier les centaines d’élus consulaires, anciens comme actuels, et les centaines de Français de l’étranger, qui nous ont écrits ou appelés pour transmettre leurs condoléances et exprimer, souvent de manière très personnelle – car Jean-Pierre avait une relation unique avec beaucoup d’entre vous – leur immense chagrin.
Nous avons été très touchés par vos mots de sympathie, allant bien au-delà des clivages partisans. Et c’est d’ailleurs une des choses que nous retenons : les élus de tout bord qui ont exprimé leur souhait de voir l’œuvre de Jean-Pierre Bansard perdurer.
Nous nous engageons à poursuivre son travail. Évidemment, cela ne va pas être facile. Jean-Pierre Bansard était un homme exceptionnel, irremplaçable. Un être solaire, qui animait et impulsait tout ce qui se passait autour de lui. Parce qu’il a mis tant d’énergie – et, n’ayons pas peur du mot – d’amour, dans ce projet, nous nous devons de continuer à le développer.
L’ASFE est le mouvement consacré aux Français de l’étranger. Il est unique en son genre. Tous les jours, nous œuvrons – à notre échelle – à contribuer à améliorer les droits des Français établis hors de France, souvent mal compris et toujours mal connus – les dernières semaines en ont d’ailleurs donné quelques exemples supplémentaires… – stigmatisés alors que leur diversité est une richesse immense pour notre pays.
Avec les élus ASFE, avec vous, avec l’ensemble des Français de l’étranger qui le voudront, s’ouvre désormais une nouvelle étape.
L’ASFE reste debout. Toute l’équipe a à cœur de continuer ce que Jean-Pierre Bansard a initié. Nous avons commencé, collectivement, une construction importante. En ces moments cruciaux, il est nécessaire de nous réinterroger sur notre but et notre raison d’être.
Nous sommes parvenus à la conclusion que notre mission – œuvrer pour l’intérêt des Françaises et Français de l’étranger de manière indépendante – demeure. Et demeurera. Aussi, comme il l’aurait voulu, nous n’avons plus qu’une chose à faire : nous remettre au travail.
Vous pouvez compter sur nous.
Sincèrement,
Evelyne Renaud-Garabedian, Jean-Luc Ruelle et Sophie Briante Guillemont
Sénateurs des Français établis hors de France
Ainsi que toute l’équipe de l’ASFE